LILIANE PHUNG
Une peinture figurative contemporaine où l’identité féminine dialogue avec le temps, la mémoire et les archétypes


BIOGRAPHIE
Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Liliane Phung s’impose dès sa sortie par un travail d’une remarquable singularité. Repérée très tôt par Hervé Chandès, elle participe à l’exposition « J’en rêve » à la Fondation Cartier pour l’art contemporain en 2005, sous le parrainage de Jean-Michel Alberola. À cette occasion, la Fondation acquiert quatre de ses toiles, marquant le début d’un parcours prometteur, déjà soutenu par le regard des institutions.
Une peinture habitée par le glissement des époques
La pratique de Liliane Phung se distingue par une peinture figurative intriquée de strates temporelles et de références stylistiques, où le décor, les vêtements, les coiffures, les objets forment un langage visuel codé. À travers ces éléments, elle compose une proto-époque troublante, à la fois mélancolique et fictionnelle, où passé et présent s’entrelacent. Ses figures — souvent féminines, vues de dos ou en miroir — évoquent autant Degas et Lautrec que les héroïnes troubles du cinéma de De Palma ou Hitchcock.
Le miroir, la coiffure, le maquillage deviennent des rituels de métamorphose, rejoués toile après toile. À travers ses compositions, Phung invite le spectateur à une traversée du miroir, un voyage introspectif où les frontières entre passé et présent, réel et imaginaire, s’estompent.
Une figuration contemporaine hantée par la culture populaire
Depuis sa première exposition personnelle, « The Licking That Doesn’t Hurt » (Allsopp Contemporary, Londres, 2008), les œuvres de Phung entrent dans d’importantes collections privées et institutionnelles (David Roberts Arts Foundation, Bob Calle, Béatrice Lanson-Villat, etc.). Sa peinture oscille entre intime et Zeitgeist, entre archétypes culturels et obsessions personnelles, souvent nourrie par des romans-photos, affiches anciennes, objets désuets qu’elle collectionne.
Un geste pictural ouvert à la performance
Artiste aux pratiques multiples, Phung intègre très tôt la performance et la musique à sa démarche plastique. Elle est chanteuse et performeuse au sein du groupe Dixlexsix, aux côtés de DJs et artistes conceptuels comme Simon Bernheim ou Jess Bernard. Cette collaboration donne naissance à un album produit par Cosmo Vitelli (I’m A Cliché) et à une série de concerts en France et en Europe, notamment au Centre Pompidou, au Zénith (1re partie de The Gossip), ou encore aux Halles de Schaerbeek.
Une reconnaissance internationale croissante
En avril 2023, la Galerie Nosco (Bruxelles) présente une exposition collective sur la féminité en résistance, réunissant des artistes internationaux parmi lesquels Louise Fishman, Lauren Seiden, Aria XYX ou Paula Cortazar. Phung y est invitée à exposer, confirmant sa place dans un paysage artistique en quête de narrations alternatives, sensibles et profondément incarnées.
Le travail de Phung a été présenté dans des institutions et des expositions majeures, consolidant sa réputation sur la scène artistique internationale. Sa perspective multiculturelle et son style unique apportent une contribution significative à l’art contemporain, offrant une réflexion profonde sur la condition féminine à travers le prisme de ses expériences personnelles.
| Ses œuvres |
CONFIDENCES D'ARTISTE
Un échange intime avec l'artiste sur son art et son parcours.
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